1. Qui est la source*?
L’information provient-elle d’un média, d’un-e journaliste ou d’un-e expert reconnu? S’il s’agit d’un site ou d’un internaute dont vous n’avez jamais entendu parler: méfiance. De manière générale, il vaut mieux attendre qu’une information soit reprise par plusieurs sources fiables.
2. Vive le principe de précaution !
Les informations partagées sans sources par des inconnu-e-s sont à prendre avec prudence. Considérez que par défaut, elle n’est pas fiable.
3. Google est notre ami !
Une recherche sur Google.com permet de voir en quelques secondes si l’information est reprise par diverses sources ou si elle a été démentie.
4. Demander à un-e journaliste !
Twitter et Facebook permettent d’interpeller des journalistes, vous pouvez tenter de le faire pour vérifier la véracité d’une publication.
5. Vérifier la date et le lieu de l’information !
Article, image ou vidéo, sur les réseaux sociaux, une publication sortie de son contexte peut être trompeuse et faire le buzz des années après les faits ou dans un pays différent de celui où a lieu l’événement.
6. Ne vous fiez pas (seulement) au titre ! Avant de partager, lisez l’article jusqu’au bout. Le titre peut exagérer ou omettre un détail et déformer la réalité.
7. Méfiez-vous des infos chocs! L’information sur les réseaux joue souvent sur l’émotion pour nous faire réagir. Attention à ne pas propager de fausses informations sous le coup de l’émotion.
8. Popularité n’est pas synonyme de vérité Une publication très partagée ne signifie pas qu’elle est fiable et avérée.
9. Réfléchir avant de partager.
Réfléchir quelques secondes avant de propager une rumeur d’une source anonyme évite bien des embarras.
*Par « source », on entend tout simplement l’origine de l’information. C’est une notion importante puisqu’elle apporte de précieux éléments de réponse sur la fiabilité d’un article. La source primaire est un élément de première main : un témoin d’événement, un participant à une réunion, un enregistrement vidéo, une photographie, un document écrit… Par exemple : « D’après notre envoyé spécial sur place » ou « Selon ce document »… Les sources secondaires font appel à un ou plusieurs intermédiaire(s) : cela peut être le récit d’un média ou d’un livre d’histoire, une anecdote racontée par quelqu’un qui n’était pas présent au moment où elle a eu lieu mais qui raconte ce qu’on lui en a dit, etc. Par exemple : « Selon un témoin interrogé par l’AFP » ; « Mon grand frère m’a dit qu’un ami lui avait dit que »…